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sur la pointe d’un roc, et méditant l’éternité, un vertige le saisit. Il tombait, et content, quand un chasseur de chamois l’a sauvé du suicide. Le montagnard l’a conduit dans sa cabane, et c’est au moment de se quitter qu’il s’engage entre eux la scène qu’on va lire. Il m’a semblé que l’orgueil, le pouvoir, la richesse, la science, et à leur tête le crime battant en retraite devant le bon sens d’un villageois, formaient un tableau digne d’avoir exercé un pinceau vigoureux. J’ai tâché d’en tirer une copie.

Paris. — Janvier 1822.