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J’ignore tout de moi jusqu’à ma volonté ;
Je chant* ta Héros de l’Infidélité.
Des astres incertains qu’importe le sourire !
Pilote insouciant des erreurs du navire,
Je vais où me conduit le caprice des mers.
Si j’aborde parfois sur des syrtes déserts,
Ne puis-je pas aussi, grâce aux mêmes orages,
Découvrir, lé premier, de magiques rivages,
Où l’air soit aussi doux que le parfum des fleurs,
Où l’amour oublié retrouve enfin des pleurs ?
J’ai déjà bien des fois, détestant son empire,
Juré son abandott sur ma tremblante lyre ;
Mais renowcer si jeune à mes égarements !
Femmtes, n’en croyez pas ces indignes serments,
Ces cris d’un exilé qui maudit sa patrie,
Quand il y tourne encor sa paupière attendrie.
Vous aimez qu’on vous trompe, efo bien ! je l’essaîrai :
De peur de vous chérir, je vous adorerai.
Non, je nl « bdique pas la riante espérance
De votis idolâtrer avec indifférence.