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VI.

Quand un trône, qui croule, ouvre un abîme immense,
II est honteux, dit-on, de ne point y jeter
Les insignes de roi, qu’on ne peut plus porter,
Et vivre est un aveu qu’on tient à l’existence !
Le seul aveu qu’on fasse est qu’on sait l’accomplir.
Sous ses propres débris vouloir s’ensevelir,
C’est dégrader sa chute, et tomber davantage :
Soyons homme en sortant de la pourpre des rois ;
Entre vivre et mourir point de lâche partage,
Car le plus long supplice est le plus noble choix.