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The lifc
Is now a loua and Loveli-ss waste Mooxe

J’ai donc fait, pour jamais, divorce avec mes fers !
J’en cacherai le reste à l’ombre des déserts :
J’y vivrai seul ! Le bruit du monde, qu’elle habite,
N’y viendra pas troubler ma douleur cénobite ;
Peut-être qu’on oublie, et que je l’oublîrai.
Je ne la verrai plus ! — Hélas, j’y penserai !
Oui, long-temps, plus long-temps que je ne veux le croire ;
Je sais trop, à part moi, jusqu’où va ma mémoire.
En face du public, on fait le brave, on rit,
Mais, vis-à-vis de soi, le cœur reste contrit :
Et l’on meurt ! Je sais trop ce que valent ses charmes :
Rien d’elle n’a de droit au respect de mes larmes ;
Mais j’ai cru si souvent, que j’aimerais toujours !
Que mes jours ténébreux vont me paraître lourds !