Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/57

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tiers, et à toutes ces précieuses machines qui soulagent tant le bras de l’ouvrier, concentrent enfin tous leurs efforts pour arriver au but que nous nous proposons : par leurs encouragements et leurs conseils on est déjà arrivé à de grandes améliorations ; dans la culture et dans les grains, le produit est presque doublé ; quant aux animaux, les progrès ne sont pas moins grands, tant sous le rapport du poids que sous celui de la qualité. Puisqu’ils ont tant fait pour le bonheur de l’humanité, qu’ils se laissent enfin conduire, par leur zèle, au pied de ces montagnes agrestes, qui font presque frémir quand on passe au pied, surtout quand on se représente à l’esprit l’image du déluge et des volcans qui les ont créées, qu’ils viennent changer leur nature, et en faire un nouveau monde, qui pourrait devenir un paradis terrestre et une source intarissable de bien-être ; ces coteaux plantés d’arbres qui conviendraient à leur nature et à leur position, tels que sapins, pins, etc., qui y poussent admira-