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arbres greffés ; ne les étêter qu’arrivés au bord de la fosse, et ne supprimer que le bout des branches qui se prolongent trop, pour balancer la perte qui a été faite aux racines en les arrachant, ce qui ne doit se faire et se fait trop souvent, il faut les arracher avec le plus de racines possible ; cette manière coûtera un peu plus, mais l’acheteur en sera récompensé bien au-delà. En plantant de cette manière, on sera sûr d’avoir du fruit la deuxième année après la plantation, qui est l’année où l’on doit commencer à greffer ceux qui le permettent, c’est-à-dire les plus vigoureux, le succès en sera plus assuré ; en plantant comme je recommande, on pourra juger de la qualité des fruits, sans avoir perdu de temps et sans avoir mutilé l’arbre, mais en l’ayant bien favorisé ; dans le premier cas, la valeur en produit l’emportera considérablement sur ceux soumis à la greffe et traités comme l’indiquent certains auteurs, et ceux qui ne sont pas greffés sont toujours beau-