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cidre, pour qui certainement le greffage est souvent en contravention avec la nature et en même temps avec le produit. Il est un résultat obtenu par moi sur une grande quantité de pommiers, dans plusieurs positions différentes, qui presque tous produisent la deuxième et la troisième année. Je ne puis citer le produit que de quarante à moi appartenant ; la troisième année après la plantation, chacun en terme moyen en avait quatre litres et la quatrième quinze litres, et dix de la même plantation qui étaient greffés n’en ont pas encore donné. Ces quarante non greffés sont payés avant que les autres n’aient été utiles à rien, et il n’y en a pas un sur qui le premier amateur ne puisse prendre des greffes pour s’en monter ; sur les pommiers pris par un connaisseur chez un pépiniériste qui tient à choisir son pépin partant de bonnes espèces, il en est bien quatre-vingt-dix sur cent de bons. Les arbres francs de pied rapportent davantage que la plus grande partie des