Page:Leclère - Nouveau traité de la taille des arbres, 1865.pdf/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ces terrains, quoique l’atmosphère soit glacial et que la partie aérienne ne fonctionne pas, la chaleur qu’elle contient excite la sève descendante, restée stationnaire dans les couches corticales, et continue le prolongement des racines dans les terrains humides, il n’en est pas de même : c’est la partie aérienne qui est mise la première en végétation, les plaies plongées dans l’eau ne se cicatrisent que difficilement, il en résulte toujours plus ou moins de perte pour la sève, quand elle se met en marche, puisque la plaie n’est pas cicatrisée ; pour les conifères et autres plantes à feuilles persistantes, planter le plus près possible de la végétation ; il ne faut pas les planter dans la trop grande inaction de la sève, c’est-à-dire à l’époque où la température est la plus basse ; ces arbres avant, malgré la basse température, besoin de végétation pour l’entretien de leurs feuilles, les transplanter dans ce moment serait redoubler leurs souffrances ; on peut les transplanter depuis la