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Cette manière de planter s’applique aux arbres à cidre ; nous nous abstiendrons d’en parler davantage.

Si donc les racines sont endommagées par un labour trop profond ou par des légumes trop voraces, qui, seuls, n’auraient pas assez de distance pour bien prospérer, comme on les plante ordinairement dans ces sortes de terrains où la couche arable est très-mince, où donc les arbres pourront-ils puiser pour vivre ? à moins que dans des cas où les plantes puisent moins, là où elles profitent de l’engrais servant de base pour la bonne culture des arbres, à quoi sert cet engrais, puisqu’on enlève à ces arbres l’année suivante une partie de leur produit chevelu ? Tout ceci ne fait qu’une sève mal entretenue et dans de pareils cas, nous avons le plus souvent des arbres malportants, poussant du bois, mais pas de fruits ni de rameaux constitués pour la fructification. En sens contraire, quand les arbres arrivent à l’état de décrépitude, ils se chargent de