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quand ils entrèrent, ils trouvèrent bresson étendu… (p. 79).


DEUXIÈME ÉPISODE : LA LAMPE JUIVE


CHAPITRE PREMIER


Herlock Sholmès et Wilson étaient assis à droite et à gauche de la grande cheminée, les pieds allongés vers un confortable feu de coke.

La pipe de Sholmès, une courte bruyère à virole d’argent, s’éteignit. Il en vida les cendres, la bourra de nouveau, l’alluma, ramena sur ses genoux les pans de sa robe de chambre, et sortit de sa pipe de longues bouffées qu’il s’ingéniait à lancer au plafond en petits anneaux de fumée.

Wilson le regardait. Il le regardait comme le chien couché en cercle sur le tapis du foyer regarde son maître, avec des yeux ronds, sans battements de paupières, des yeux qui n’ont d’autre espoir que de refléter le geste attendu. Le maître allait-il rompre le silence ! Allait-il lui révéler le secret de sa songerie actuelle et l’admettre dans le royaume de la méditation dont il semblait à Wilson que l’entrée lui était interdite ?

Sholmès se taisait.

Wilson risqua :

« Les temps sont calmes. Pas une affaire à nous mettre sous la dent. »

Sholmès se tut de plus en plus violemment, mais ses anneaux de fumée étaient