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7o  540. Entendu sam. serai dim. mat. parc.

— Et vous appelez cela une histoire détaillée ! s’écria M. d’Imblevalle.

— Mon Dieu, oui, et pour peu que vous y prêtiez attention, vous serez de mon avis. Tout d’abord, une dame qui signe 540, implore la protection d’Arsène Lupin, à quoi Lupin riposte par une demande d’explications. La dame répond qu’elle est sous la domination d’un ennemi, de Bresson sans aucun doute, et qu’elle est perdue si l’on ne vient à son aide. Lupin, qui se méfie, qui n’ose encore s’aboucher avec cette inconnue, exige l’adresse et propose une enquête. La dame hésite pendant quatre jours — consultez les dates, — enfin, pressée par les événements, influencée par les menaces de Bresson, elle donne le nom de sa rue, Murillo. Le lendemain, Arsène Lupin annonce qu’il sera dans le parc Monceau à trois heures, et prie son inconnue de porter un bouquet de violettes comme signe de ralliement. Là, une interruption de huit jours dans la correspondance. Arsène Lupin et la dame n’ont pas besoin de s’écrire par la voie du journal : ils se voient ou s’écrivent directement. Le plan est ourdi : pour satisfaire aux exigences de Bresson, la dame enlèvera la lampe juive. Reste à fixer le jour. La dame qui, par prudence, correspond à l’aide de mots découpés et collés, se décide pour le samedi et ajoute : Répondez Écho 237. Lupin répond que c’est entendu et qu’il sera en outre le dimanche matin dans le parc. Le dimanche matin, le vol avait lieu.

— En effet, tout s’enchaîne, approuva le baron, et l’histoire est complète.