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liens puissants d’une luxure doublement incestueuse.

Il est nécessaire d’avoir ces deux êtres chéris pour se reposer sur leur affection, car, hélas ! tous mes partenaires dans les plaisirs de ma jeune pine sont ou morts ou partis loin : mon oncle, ma tante, les Dale, les Nichols, ma chère Benson, ainsi que ses amis les Egerton.

J’ai déjà mentionné la mort du comte ; mes deux sœurs m’ont laissé seul, et j’aurais vécu en vieillard solitaire, si je n’avais eu ma chère femme et mon fils pour me consoler et me remonter le moral.

Je finis donc ici l’histoire de ma longue vie érotique.

Il est arrivé dernièrement un événement curieux : le divorce d’un monsieur Cavendish d’avec sa femme, pour adultère avec un jeune comte de La Rochefoucault. Les détails donnés devant la cour étaient de la nature la plus scandaleuse, spécialement les lettres qu’ils avaient échangées entre eux quand le comte était allé à Rome, comme attaché à l’ambassade française. Lorsque l’avocat-conseil du mari montra les lettres, traduites par un traducteur juré, il fit remarquer qu’il croyait qu’elles étaient trop horriblement scandaleuses pour être lues devant la cour. Le juge en parcourut quelques-unes, et s’adressant à l’avocat-conseil, dit :

— Je suis parfaitement de votre avis, maître, je