Page:Le roman de la luxure, tomes 3 et 4, Miss Frankland - Les mystères du presbytères, 1925.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
32


ble, ce dont je fus récompensé en la faisant décharger, avec le plus grand excès de plaisir, deux fois et moi une fois seulement. À ce moment, il faisait tout à fait jour ; il était trop tard pour songer à entrer en conversation au sujet de ce nouveau partenaire dans nos combats amoureux ; cette conversation fut remise au lendemain.

Cela ne vint pas aussi vite que nous l’espérions, car ce jour-là, les affaires de miss Frankland arrivèrent. C’était fort heureux pour moi qu’elles arrivassent à ce moment de la nouvelle lune, car comme Marie avait les siennes au moment de la pleine lune, cela me permit de consacrer une nuit ou deux à mes sœurs bien-aimées qui trouvaient que je les avais beaucoup négligées dernièrement. Je leur dis que je ne m’étais pas senti très bien, que je commençais à croire que nos excès de fouterie étaient trop grands pour moi, et que je sentais que si je continuais ainsi, je tomberais tout à fait malade.

— Il ne faut pas que cela arrive, cher Charles ; c’est vrai que tu fais deux fois autant d’ouvrage que nous et même plus, car nous ne déchargeons pas comme toi un torrent de foutre quand tu jutes ; il faut prendre soin de toi, nous serons à l’avenir moins gourmandes et nous nous satisferons par un gamahuchage mutuel entre Elise et moi.

Je m’arrangeai alors de manière à cesser avec elles toute fouterie pendant le temps que je pouvais consacrer à miss Frankland qui me faisait jouir plus que mes sœurs.