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— Je suis heureuse d’apprendre cela, mon enfant, je viendrai voir cependant, car le changement de lit pourrait vous empêcher de vous endormir.

Et elle me serra encore passionnément contre son sein et me donna un très long baiser. Elle me quitta enfin en poussant un profond soupir, me souhaita une bonne nuit et ferma la porte, en ayant l’air de s’éloigner. Mais je m’imaginai qu’elle n’était pas partie bien loin, car je l’entendis revenir doucement sur ses pas, dans l’espoir probable de me voir déshabiller et d’apercevoir ma grosse pine ; aussi je fis en sorte de satisfaire sa curiosité.

Je me dépêchai de me déshabiller, et avant de mettre une chemise de nuit d’Henry, qu’on avait mise sur le lit pour moi, je pris le pot de chambre et me tournai juste en face de la serrure, entièrement nu et la pine à la main.

Elle bandait à moitié, mais quand j’eus pissé, je la secouai un peu, je la décalottai deux ou trois fois et la branlai enfin énergiquement, afin de la faire désirer encore davantage par ma chère maman. Je pris la chemise de nuit, et me tournant vers la lumière, je fus très longtemps avant de l’enfiler, pour lui permettre d’avoir une pleine vue de ma grosse pine, bandant à tout casser et collée contre mon ventre. J’éteignis alors la lumière et me glissai rapidement dans le lit. J’écoutai attentivement et crus entendre un profond soupir à moitié étouffé, puis des pas s’éloignant sans bruit. Je me tins éveillé, me demandant comment je devais la recevoir. Devais-je feindre d’être pro-

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