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mahuchaient mutuellement toutes les deux. Cela parut les satisfaire et elles me permirent de monter furtivement dans ma chambre pour dormir, Marie me promettant de m’appeler à l’heure du thé.

Je dormis du sommeil du juste pendant trois heures, et lorsque j’entrai pour prendre le thé, je me sentis disposé à pouvoir faire face à tout ce qui pouvait arriver pendant la nuit. Fort heureusement qu’il en était ainsi, car maintenant que le temps de la séparation nous était compté, miss Aline devenait insatiable de volupté, et nous employions toutes les positions et tous les moyens pour augmenter et stimuler nos jouissances. Elle vint me trouver toutes les nuits, même la nuit qui précéda son mariage, quoique pendant les trois nuits qui précédèrent cet événement, la chambre qui communiquait avec la mienne fût occupée par la mère d’Aline ; malgré cela, nous nous rencontrions et nous livrions aux plaisirs amoureux en soupirant doucement et en supprimant les mouvements, trop bruyants.

À la fin, dans les moments de son plus grand excitement, elle avait essayé plu-