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Nous étions au commencement du printemps et en pleine lune. Marie se plaignait de n’être pas très bien et avait envie de pleurer ; j’essayai de la consoler et pensais que mes efforts seraient mieux couronnés de succès si je la foutais. Aussi, l’attirant dans le jardin, je l’emmenai au pavillon d’été et me mis de suite à la besogne. Elle n’était pas en train, sans savoir pourquoi, mais avait une instinctive répugnance. Elle se prêta cependant à mon opération, et je la foutis sans la faire jouir comme à l’ordinaire. Aussi je me retirai aussitôt que j’eus tiré le premier coup et découvris la raison qui rendait Marie mal à l’aise. Ma pine était couverte de sang ; pour la première fois ses affaires faisaient leur apparition. Elle fut très effrayée, mais je lui dis que j’avais entendu dire que c’était une chose toute naturelle aux jeunes filles qui atteignaient un certain âge, qu’elle devait de suite en informer maman qui lui donnerait des instructions à ce sujet ; j’essuyai avec soin mon membre tout ensanglanté et me retirai dans ma chambre pour me laver ; quand miss Aline vint me voir pendant la même nuit,