Page:Le roman de la luxure, tome 2, Miss Aline, 1903.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 25 —


sement ; elle avait d’abord voulu résister, disant :

— Charles, que fais-tu donc ? Il ne faut pas faire cela, mon cher enfant, c’est affreux.

Mais comme j’avais excité ses passions, sa main, au lieu de me repousser, tenait ma tête fermement poussée contre sa fente palpitante, ses cuisses étaient serrées de chaque côté de ma figure et elle s’évanouit presque dans l’extase de la décharge. J’avalai tout avec volupté et, me levant tout à fait, je la pris dans mes bras et la plaçant sur son derrière, je l’embrassai doucement.

— Oh ! quelle charmante créature vous êtes, ma bien-aimée Aline, je vous adore depuis la plante des pieds jusqu’à la racine des cheveux.

— Et toi, mon bien-aimé Charles, tu as mieux fait que de justifier mon imprudence. Tu m’as donné autant de joie que j’en ai jamais rêvée. Je suis à toi, corps et âme ; fais de moi ce que tu voudras ; moi aussi j’adore la terre où tu marches.

Nous continuâmes ainsi, échangeant les plus doux serments d’amour et d’affection,