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Ses yeux, brillants de passions, cherchaient dans la profondeur des miens à sonder mes pensées. Je commençai aussi à sentir mes passions amoureuses excitées par ses baisers brûlants et ses chaudes caresses. Elle me tenait serré contre son corps et devait certainement sentir le dur morceau qui tressaillait contre elle.

— Je te crois, mon Charles, aussi je veux te confier ma vie, plus que ma vie, mon honneur ! Je ne puis résister davantage à mon destin. Mais, oh Charles, aime-moi toujours, car je cours un terrible danger en t’aimant autant que je le fais.

Elle m’attira encore à ses lèvres, mes mains entouraient son cou dans une étroite étreinte. Ses mains se promenaient partout et s’arrêtèrent sur ma pine palpitante. D’une main tremblante elle déboutonna, déchira plutôt mon pantalon, et de ses doigts doux empoigna mon instrument nu.

— Oh, je mourrai, chère miss Aline, que dois-je faire pour vous rendre heureuse ?

Mon apparente ignorance ne pouvait moins faire que de lui plaire. Elle se renversa sur la chaise longue sur laquelle elle