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encore quelque bonnes occasions d’éprouver d’aussi exquises jouissances. Fais de ma part mes amitiés à ta mère et à tes sœurs et dis-leur que je viendrai bientôt rendre visite à tout le monde.

Je la vis monter dans la voiture et la suivis des yeux jusqu’au tournant de la route. Je retournai au pavillon et j’embrassai l’endroit où avait reposé son adorable corps. Mon âme était pleine d’amour pour elle et j’étais fier d’avoir été assez homme pour lui faire un bébé. J’arpentai la chambre en tous sens, et si quelqu’un m’avait vu on aurait pu penser que je devenais fou.

Maman, mes sœurs et notre nouvelle institutrice revinrent à l’heure du thé. Je leur racontai la visite de madame Vincent, ses regrets de ne pas les avoir rencontrées et sa promesse de revenir bientôt les voir. Ma mère me dit qu’elle espérait que j’avais été attentif auprès d’elle. Je répondis que j’avais fait tout mon possible, lui ayant offert du vin et des gâteaux, car elle ne se trouvait pas très bien, croyant que la course en voiture l’avait fatiguée.

On peut bien supposer que, après l’im-