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nail avec son enfant, qu’il tenait par la main. L’orage commençait, et l’on craignait une tempête : déjà les vents soulevaient les eaux ; elles couvraient une partie du vaisseau, et, en se retirant, elles avaient déjà emporté quelques personnes dans la mer. Il n’était plus possible de rester à la même place ; John tenait toujours son fils par la main, et il courut vers les cordages du vaisseau, sur lesquels il monta pour n’être pas enlevé lui-même par les eaux. Mais, hélas ! son pauvre enfant ne pouvait le suivre, et il s’écriait en pleurant : « Mon Père, mon Père, ne me quitte pas ! » John, qui vit qu’il n’était pas possible de le faire monter avec lui, lâcha la main