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la présenta à sa Grand’Maman, vieille femme pleine d’amour pour Dieu et son divin Sauveur.

— Bonne-Maman, lui dit-elle, voilà une pauvre petite fille abandonnée par son père ; tu la garderas auprès de toi, et tu en prendras soin, n’est-ce pas ? Tu sais que Dieu nous dit dans sa parole de donner de notre pain à celui qui a faim et de couvrir celui qui est nu.[1]

La pauvre petite Louisa fut donc habillée et nourrie, et devint l’enfant de la maison, quoique le père d’Eugénie ne fût qu’un simple ouvrier, de ceux qu’on appele Fondeurs en carac-

  1. Ezéch. XVIII., 7 et 9