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LE CABARET.


N’avez-vous pas rencontré souvent, dans les rues, des hommes qui marchaient tout de travers, qui allaient tantôt à droite, tantôt à gauche, ou qui étaient tombés, sans pouvoir se relever ? Ils parlaient sans savoir ce qu’ils disaient, et ressemblaient à des fous ou à des imbéciles. Eh bien ! mes chers enfants, c’étaient des hommes ivres ! et dans cet état, on ne peut distinguer ce qui est mal de ce qui est bien. Ces hommes sont très coupables devant Dieu. Vous lirez