Page:Le diable dans un bénitier et la métamorphose du gazetier Cuirassé en mouche, 1791.djvu/114

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En disant ces derniers mots, les traits du Barrigel s'altèrent, ses yeux se gonflent, il lui prend un hoquet intermittent. « Ô ! Dieux, s’écrie-t-il, sauvez moi de cette ombre en furie … Un poignard… Des flambeaux ardents, ses yeux brillent comme des tisons allumés aux yeux de l’enfer … sa gueule est prête à m’engloutir … » À peine il peut achever ces mots, il tombe dans des convulsions horribles entre les bras du Gazetier qui appelle le Waiter, demande le secours et met en évidence autant qu’il peut la folie de Receveur. L’ombre du malheureux Crapet le poursuit, l’effraie et le jette de temps à autre dans une sorte de manie dont il a été affecté cinq ans sans discontinuer et qu’il n’a plus que par intermittence.