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lette et par un jour ménagé exprès, je vis Violette sur une espèce de chaise longue, n’ayant d’autres vêtements que sa robe de chambre et sa chemise, entr’ouvertes toutes les deux, son livre posé sur ses genoux et jouant distraitement du doigt, avec le petit bouton rose de son téton, qu’elle s’amusait à faire sortir comme une fraise de sa forêt de cheveux noirs répandus sur sa poitrine. À peine étais-je installé dans mon observatoire, qu’un mouvement de Violette me prouva qu’elle avait entendu du bruit du côté de la porte de l’escalier. En effet on frappa à la porte.

La jeune fille étendit le bras pour tirer le cordon de la sonnette de la femme de chambre, mais sans doute elle se souvint qu’elle était sortie et se levant elle-même, elle alla à petits pas et doucement vers la porte.

On continuait à frapper.

— Qui est là ? demanda Violette.

— Moi, votre amie.

— Mon amie ?

— Oui, la comtesse. Je viens avec l’au-