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chaussée de la maison que vous habitez, une jeune fille connue sous le nom de Violette.

— Oui, madame.

— Elle a disparu, il y a trois jours. Quand je me suis adressée à ses jeunes amies et à la maîtresse de la maison, elles m’ont répondu unanimement qu’elles ignoraient ce qu’elle était devenue. Mais quand je me suis adressée au patron et que je lui eus dit que je portais un assez grand intérêt à cette enfant pour charger la police de la retrouver, le patron m’a dit qu’il avait tout lieu de croire que si je m’adressais à vous, vous pourriez me donner le renseignement que je désire. J’espère donc que vous voudrez bien me dire où elle est.

— Je n’ai aucun motif de tenir cette enfant cachée, à vous surtout qui lui voulez du bien, mais j’en ai eu un tort grave de la tenir cachée au yeux de M. Béruchet qui avait dévissé le verrou de sa chambre afin d’y entrer à l’heure qui lui conviendrait. À deux heures du matin, l’enfant