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Je lui fis signe de ne pas s’inquiéter, mais en même temps de regarder dans la glace.

Pendant ce temps, le lait avait tiédi dans ma bouche, j’approchai mes lèvres contre la petite cloison brisée et je poussai dans un baiser un jet de lait à plusieurs reprises à travers des corolles de ce nymphéa qu’on appelle le vagin.

Au premier jet, elle poussa un petit cri.

Ah ! dit-elle, que me fais-tu donc ? Ah ! comme c’est bon, comme c’est tiède, on dirait que cela pénètre jusqu’au cœur. Tu ne m’avais pas encore fait cela. Tu m’apprendras ainsi une foule d’excellentes choses, n’est-ce pas ? Je changeai d’exercice : j’avais la bouche vide.

— Ah ! cela, dit-elle, c’est autre chose, tu me l’as déjà fait, je le reconnais. Ah ! comme c’est bien meilleur encore que l’autre jour.

Oh ! ta langue, où la mets-tu donc pour me faire une pareille jouissance ? Mon Dieu !… mon Dieu !… Voilà encore que je vais mourir… mais non, je ne veux