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aura une jolie petite queue noire, et elle voulait mettre la main sur mes poils mais je fis un bon en arrière.

— Eh bien ! dit-elle, petite farouche, qu’avons-nous donc, qu’est-ce que c’est et pourquoi vous éloignez-vous de moi, est-ce que je vous fais peur ? Alors elle me prit à bras le corps et m’embrassa ; mais voyant ma rougeur et me sentant toute tremblante, sans doute elle n’osa pas aller plus avant, car me passant le pantalon : Voyons, dit-elle, essayez cela vous-même et j’essayai le pantalon. Il était trop large, trop grand pour moi, cela lui donna l’occasion de passer sa main entre mes cuisses pour le remonter. Pendant un instant sa main resta immobile ou plutôt si doucement agitée, qu’on eût dit que c’était elle qui tremblait.

Enfin quand elle m’eût bien embrassée, carressée, touchée de tous côtés : Oh ? dit-elle cela ira à merveille, j’en suis sûre.

Puis elle m’habilla elle-même, me faisant en me rhabillant les mêmes caresses qu’en me déshabillant. Enfin au moment