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siège du plaisir chez la jeune fille et dont la proéminence était à peine sensible chez elle. Je passai de là aux grandes et aux petites lèvres, cette double enveloppe du sanctuaire de l’amour. Puis à la membrane de l’hymen jetée comme un voile pudique sur la voie virginale du vagin, qui deviendra un jour la voie maternelle. Je lui dis que si cette membrane n’avait pas été rompue chez elle, elle pourrait y sentir avec le bout du petit doigt l’ouverture par laquelle s’écoule la perte menstruelle, dont l’apparition lui avait fait si grand peur. Je lui racontai ce que c’était que la matrice et le grand œuvre que cet organe remplit dans l’acte de la génération et de la gestation. Je lui expliquai ce que les travaux modernes et la science nous ont appris sur le grand mystère de la génération, création et formation de l’homme. Comment outre la matrice la femme possède deux ovaires qui se rattachent à l’utérus par deux trompes et comment ces ovaires contiennent des globules que vont féconder des animalcules