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douter me montrait de véritables trésors d’amour.

Je la pris dans mes bras, je la mis sur mes genoux où elle se pelotonna comme dans un nid.

— Alors ? lui demandai-je.

— Alors, monsieur Ernest dit, si elle est décidée, comme deux ou trois ans ne sont pas trop avant de débuter, il faudrait écrire au père.

Et pendant ces deux ou trois ans-là, a demandé Marguerite, comment vivra-t-elle ?

Bon, a répliqué monsieur Ernest, elle est jolie. Une jolie fille n’est jamais inquiète de savoir comment elle vivra. De 15 à 18 ans elle trouvera quelqu’un qui l’aidera, d’autant que c’est un oiseau. Que lui faut-il pour vivre à ta sœur ? Un grain de mil et un nid.

Je fis un mouvement d’épaules en regardant la pauvre petite créature couchée dans mes bras, comme dans un berceau.

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