Page:Le Roman de Violette, 1870.djvu/138

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 130 —


eut fini, je dois dire que c’est bon. Mais tout à l’heure c’était divin, et elle me tendit la main. La paix était faite.

Le traité conclu entre les belligérants fut : 1° que Violette resterait ma maîtresse absolue.

2° Que je la prêterais à la comtesse, mais en ma présence toujours.

3° Que je serais tant que je le voudrais, une femme, mais jamais un homme pour la comtesse.

On se rappelle les réserves faites par Violette.

Le traité fut écrit en triple et signé. Un renvoi indiqua que si la comtesse et Violette me trompaient, j’acquerrais pour le temps qu’aurait duré leur conversation criminelle les mêmes droits sur la comtesse que j’avais sur Violette.


Le Roman de Violette, Bandeau de fin de chapitre
Le Roman de Violette, Bandeau de fin de chapitre