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— Je l’ai bien vue, ils l’ont ouverte et dressée très haut, car ils ont peu de vent. Sachez qu’elle est toute noire. »

Tristan se tourna vers la muraille et dit :

« Je ne puis retenir ma vie plus longtemps. » Il dit trois fois : « Iseut, amie ! » À la quatrième, il rendit l’âme.

Alors, par la maison, pleurèrent les chevaliers, les compagnons de Tristan. Ils l’ôtèrent de son lit, l’étendirent sur un riche tapis et recouvrirent son corps d’un linceul.


Sur la mer, le vent s’était levé et frappait la voile en plein milieu. Il poussa la nef jusqu’à la terre. Iseut la Blonde débarqua. Elle entendit de grandes plaintes par les rues, et les cloches sonner aux moutiers, aux chapelles. Elle demanda aux gens du pays pourquoi ces glas, pourquoi ces pleurs.

Un vieillard lui dit :

« Dame, nous avons une grande douleur. Tristan, le franc, le preux, est mort. Il était large aux besogneux, secourable aux