dissipes comme une fumée toute science humaine, tu es fille du péché d’Adam. Ô mort ! je dois mourir moi-même suivant la chair, pour réconcilier les hommes avec mon Père. » Les disciples de Jésus, entendant ce récit de la mort de Joseph, disent à leur maître : « Pourquoi n’avez-vous Pas affranchi de la mort Joseph, comme l’ont été Hénoch et Élie. » Jésus leur répond : « Le péché d’Adam a dévoué à la mort tous ses enfants ; mais au lieu de les frapper d’une mort soudaine et irrévocable, Dieu leur mesure une vie plus ou moins longue, comme occasion d’épreuve et de repentir. Quant à Hénoch et à Élie, leur mort n’est qu’ajournée, et ils ne sont pas exempts de la commune destinée. Ils reviendront sur la terre aux jours de bouleversement et de persécution. Ils combattront en mon nom l’Antéchrist, et souffriront pour ma cause une mort glorieuse. »
Devant Jésus, les idoles de l’Égypte tombent : sa voix chasse les démons ; le simple contact de ses vêtements guérit les plus incurables maladies. Il rencontre deux voleurs ; le premier veut le dépouiller, le second intercède pour lui, et rachète à prix d’argent de son indocile complice le isalut de Joseph, Marie, Jésus. Ce voleur, touché par la grâce puissante qui brille sur le front de Jésus, sera plus tard crucifié à ses côtés, et le voleur réconcilié des évangiles canoniques.
Après la mort d’Hérode, Jésus revint à Bethléem et y accomplit de nombreux miracles. Une mère, autorisée par Marie, place son fils expirant dans le lit du Sauveur, et cet enfant est rendu à la vie : c’était Barthélemy, le futur apôtre. Un enfant appelé Judas, possédé par in démon furieux, mordait tous ceux qui l’approchaient, et se mordait lui-même. Assis auprès de Jésus, il s’efforça de le mordre, mais sans succès ; toutefois il heurta le flanc droit de l’enfant Dieu, et fut guéri. Cet enfant était Judas Ischariote, qui livra plus tard son maître aux Juifs, et le flanc droit qu’il avait heurté fut plus tard percé par la lance du soldat Longin.
… Jésus, jouant sur les bords du Jourdain, avait creusé de petits lacs où il versait l’eau du fleuve. Un méchant camarade ayant détruit son ouvrage, Jésus le frappe de mort, et bientôt le ressuscite, à la prière de Marie. Le jour du sabbat, il façonne des passereaux d’argile et leur
