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Numéro 2.
31 Janvier 1867.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

La confience de la chair et la confiance de la foi

(Suite et fin de la page 20.)

Voilà ce que j’entends par une confiance charnelle ou « de la chair » (Phil. III, 3). Ce n’est pas la confiance d’un homme inconverti, — il y a aussi celle-là, mais ce n’est pas d’elle que je veux parler. Je veux parler de la confiance d’un homme qui a une paix et une espérance justement fondées, mais qui sont entretenues en dehors d’une marche dans la présence de Dieu. C’est une paix véritable, ce sont des espérances véritables ; elles sont fondées sur la vérité, et il les possède véritablement (la vraie condition d’un chrétien est toujours de les posséder) ; toutefois elles ont pris un caractère charnel dans le cœur, lorsqu’elles sont possédées sans Dieu, c’est-à-dire, lorsqu’elles ne sont pas maintenues par une marche dans la présence de Dieu. La consé-