La confience de la chair et la confiance de la foi
Voilà ce que j’entends par une confiance charnelle ou « de la chair » (Phil. III, 3). Ce n’est pas la confiance d’un homme inconverti, — il y a aussi celle-là, mais ce n’est pas d’elle que je veux parler. Je veux parler de la confiance d’un homme qui a une paix et une espérance justement fondées, mais qui sont entretenues en dehors d’une marche dans la présence de Dieu. C’est une paix véritable, ce sont des espérances véritables ; elles sont fondées sur la vérité, et il les possède véritablement (la vraie condition d’un chrétien est toujours de les posséder) ; toutefois elles ont pris un caractère charnel dans le cœur, lorsqu’elles sont possédées sans Dieu, c’est-à-dire, lorsqu’elles ne sont pas maintenues par une marche dans la présence de Dieu. La consé-