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La guerre à l’âme, etc.

ment (II, 12), et encore 1 Thess. V, 8[1] ; 2 Tim. III, 15 ; Hebr. II, 3 ; VI, 9.

La tête étant, dans un certain sens, le siège de la vie ou de l’âme, c’est de délivrance que nous devons l’entourer, et non pas rendre sa prison plus dure, comme nous l’avons déjà vu. — Notre vie doit tous les jours éprouver de la délivrance, être délivrée de plus en plus de l’obligation de faire la guerre à nos convoitises, ou de voir celles-ci faire la guerre à notre âme.

Maintenant la plus terrible arme que l’ennemi ait à craindre, c’est la Parole de Dieu ; l’arme dont s’est servi le Seigneur Jésus pendant les 40 jours de sa tentation : maintenant l’épée de l’Esprit, celle du Seigneur Jésus quand il parle à l’Église de Pergame, et un peu plus tard quand il frappera les nations (Apoc. XIX, 13-15). C’est une arme offensive, et qui, par conséquent, nécessite le plus d’exercice. C’est en sondant les Écritures, en les étudiant, les méditant avec foi et prière que nous apprendrons à nous en servir à détruire les forteresses, les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu ; et « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans Injustice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre » (2 Tim. III, 15-17).

La dernière arme, mentionnée dans Éphés. VI, 10-20, est la prière. Par elle tout ce qui nous est nécessaire, indispensable, avantageux, utile, peut nous être

  1. Question : 1 Thess. 5, 8, n’est-il pas parallèle de Éphés. VI, 17 ? et ne donne-t-il pas un sens plus général à ce dernier ? (Éditeur.)