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Le Messager Évangélique.

durant notre vie ici-bas qu’au moment de notre con version pour notre salut. — Il nous est encore déclaré, dans 1 Jean V, 4, que c’est la foi qui nous rend victorieux sur le monde. — C’est comme, telle que la foi doit être prise comme bouclier pour éteindre les dards enflammés du méchant. Voir encore, entre beaucoup d’autres, les passages suivants, Act. VI, 5 ; XI, 14 ; 1 Thess. V, 8 ; 2 Thess. III, 2 ; 1 Tim. I, 49 ; VI, 10, 21.

Après la foi nous trouvons pour arme le salut comme casque. — Le casque est ce qui coiffe ou revêt la tête pour la protéger contre les atteintes des coups extérieurs.

Le mot de salut est aussi souvent employé dans les Écritures pour délivrance que pour l’acception de salut éternel ; par exemple : « Maintenant donc, ô Éternel Dieu ! lève-toi pour entrer en ton repos, loi et l’arche de ta force : Éternel Dieu, que tes Sacrificateurs soient revêtus de salut (délivrance) et que tes bien-aimés se réjouissent du bien que tu leur auras fait ! (2 Chron. VI, 41). — « Car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru » (Rom. XIII, 11). — « Et soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut qui est opéré en ce que vous soutenez les mêmes souffrances dont nous aussi nous souffrons » (2 Cor. I, 6). « Car la tristesse qui est selon Dieu, opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret » (VII, 10). « Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications » (Philip. I, 19). — Travaillez à votre propre salut avec crainte et tremble-