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La guerre à l’âme, etc.

la Parole de Dieu, de la prédication de la bonne nouvelle, de la prière, etc.

Nous avons ensuite la justice pour cuirasse. La cuirasse couvre la poitrine qui renferme le cœur : c’est sur la poitrine qu’était le pectoral par lequel le Souverain Sacrificateur portait le peuple de Dieu, sous le nom des 12 tribus d’Israël, sur son cœur.[1] Nos cœurs ont besoin, pour leur assurance, de savoir que la justice de Dieu n’est plus contre nous, mais pour nous, Christ ayant porté toutes les conséquences de la désobéissance d’Adam. Dieu n’a plus aucun sujet de nous traduire en jugement ; ce qu’il ne faut pas confondre avec le jugement de Dieu sur sa maison (1 Pierre IV, 17), ou avec la discipline du Père qui veut rendre ses enfants participants de sa sainteté.

Au reste, quant à la justice de Dieu, voir le n° 20 des Études scripturaires sur ce sujet.

Après la justice vient, pour arme, la préparation de l’Évangile de paix comme chaussure.

La chaussure est ce qui préserve les pieds de foulures et de blessures au travers des sentiers étroits, souvent raboteux et pierreux au milieu de ce monde, dont le chrétien ne fait pas partie.[2] Or la bonne nouvelle de la paix adoucit extrêmement les épines que nous rencontrons sur notre chemin, parce qu’elle procure la paix. Pour adresser la parole aux âmes non converties ou non affranchies, le chemin est grandement facilité,

  1. Question : La cuirasse ne désignerait-elle pas aussi, ou même plutôt, la justice pratique du combattant ? (Éditeur.)
  2. Question : Ne s’agit-il pas aussi ici des dispositions paisibles et débonnaires que produit l’Évangile de la paix, et d’une marche caractérisée par ces dispositions ? (Éditeur.)