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Je ne sais encore à quelle sorte de danger, par la protection spéciale de la sainte, dut d’être soustraite, cette année-là, « toute » la famille de Sonis : peut-être au choléra !… Mais ce n’est de ma part qu’une supposition.

Le R. P. Cachot, supérieur de la mission de Laghouat, auquel m’avait présenté l’un de mes compagnons de caravane, M. Fontanille, qui, à ses titres scientifiques, joint celui de secrétaire général du cercle Albert-de-Mun d’Alger, ne put me fournir le moindre renseignement sur ce point. C’est un des deux seuls Pères que l’Algérie, peu prodigue de vocations apostoliques, a donnés aux missions africaines : né de parents francs-comtois établis en Kabylie, il a cette tête aiguë, ce nez finement aquilin et ces yeux noirs dans un masque légère-