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V. — SUR LES VEILLÉES


Elles consistent [pour les jours ouvriers] à tiller du chanvre et durent jusqu’à ce que chaque membre de la famille ait tillé ce qu’on lui a donné à faire ; les dimanches et fêtes, on fait la partie de cartes et de dominos en famille.


VI. — SUR LES NOCES


À la sortie de la maison de la jeune épouse, en laquelle un petit compliment lui a été adressé et des prières à père, mère, les jeunes gens font entendre des coups de pistolet ; puis l’assemblée se met en marche pour l’église. À l’entrée du bourg, la même détonation se renouvelle ; à la sortie de l’église, au commencement du banquet [qui a presque toujours lieu à l’auberge] et à sa sortie, coups de feu sur coups de feu… Rarement on danse ; mais peut-être mieux vaudrait le faire que de courir les auberges. Le soir, il se trouve bien des assistants, avec le petit gris d’officier (sic). Le lendemain, il y a encore un petit repas.


VII. — SUR LES TORRADENNOU[1]


Pour ce jour, sont invités autant de jeunes filles que de jeunes garçons. Celles-ci se rendent, vers la chute du jour, portant fleurs, rubans et le boire, au lieu où les jeunes gens travaillent, et chaque jeune garçon choisit sa jeune fille. On lui présente un bouquet et un peu à boire de ce qu’on s’est procuré. La journée finie, on se rend à la maison où le souper

  1. Cassement de landes.