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jouir ne furent plus contenus ; j’enlevai Constance de la place où je l’avais mise, je la retournai et je rendis à ses deux jumelles, à ces fesses adorables, le même hommage que j’avais adressé aux autres parties de son corps, et nous étions prêts à recommencer le second acte de notre capitulation, lorsqu’une voix aigre qui appelait Constance par toute la maison, nous engagea à signer une trêve et à nous rhabiller promptement. Nous le fîmes avec beaucoup de regret, et un escalier dérobé qui donnait sur le jardin l’y conduisit, d’où elle rejoignit la compagnie, en s’excusant du mieux qu’elle le put sur les motifs de son absence.

Je ne tardai pas à reparaître ; nous rougîmes tous deux à la vue l’un de l’autre, comme si nos yeux eussent dû nous trahir, et qu’en nous voyant on eût dû deviner que ma Constance, ma divine Constance, n’était plus pucelle et que j’étais le mortel heureux qui venait de cueillir son pucelage en lui donnant le mien.

Quiconque s’établira juge de mon tempérament et de celui de Constance ne tardera pas à prononcer, d’après la peinture expressive de cette première séance, que le sien annonçait une prêtresse dévouée au libertinage, et que je serais moi-même