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Troisième période des Sourates de La Mecque[1]. — Mahomet écrit dans un style plus prosaïque ; si la rime subsiste, ce n’est pas à dire que nous ayons affaire à de la prose rythmée. Il y a des négligences de style, de nombreuses répétitions.

La Sourate 39, de la fin de cette période, fait allusion, au verset 24, aux répétitions du Coran :

Allâh a fait descendre (du ciel) la plus belle des traditions, un Livre plein de ressemblances et de répétitions.

La lecture du texte est même parfois fastidieuse. Il y a encore quelques traces du génie du réformateur, mais elles sont en petit nombre. C’est le prélude des Sourates de Médine.


Les Sourates de Médine[2].


Mahomet, dans ces Sourates, parle comme

  1. À ce groupe se rattacheraient, d’après Nöldeke, les Sourates suivantes, ainsi classées : 32, 41, 45, 16, 30, 11, 14, 12, 40, 28, 39, 29, 81, 42, 10, 34, 35, 7, 46, 6, 13 : en tout 21 Sourates.
  2. À ce groupe se rattacheraient, d’après Nöldeke, les Sourates suivantes, ainsi classées : 2, 98, 64, 62, 8, 47, 3, 61, 57, 4, 65, 59, 33, 63, 24, 58, 22, 48, 66, 60, 110, 49, 9, 5 : en tout 24.