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risées de la classe quelqu’une des âneries laborieuses dont j’étais coutumier, je me cognais du poing la tempe, je m’insultais avec une rage concentrée et farouche : « Tête de taupe !… Triple brute !… Triple idiot !… »

N’allez pas croire au moins que j’aie tergiversé, si peu que ce soit, devant le parti à prendre. La situation, à mes yeux, était simple et ne comportait qu’une issue. L’infidèle et son complice mourraient de ma main, et moi-même, la lugubre tâche accomplie, je me tuerais sur leurs corps. Une règle de trois, comme on dit !… Mais il restait à trouver les moyens les plus sûrs d’arriver à la solution, et c’est ici que je me labourais vainement la cervelle, sans rien découvrir qui ressemblât au plus misérable germe d’idée. J’avais le crâne comme stérilisé, avec toujours ce bruit de mer galopante, ce grand « hou ! » intérieur que j’essayais de calmer en marchant, et que la marche ne faisait qu’exaspérer.