Page:Le Braz - Le gardien du feu, 1909.djvu/108

Cette page n’a pas encore été corrigée

parée de je ne sais quelle séduction plus chaude, avec une lumière, dans le regard, qui avait quelque chose tout ensemble d’orageux et de languissant. On eût dit de ces flammes lourdes, énervantes, qui traversent parfois, en haleines de feu, nos ciels de juillet…

— … À propos, lui demandai-je dans la soirée, et ce Trégorrois, cet Hervé Louarn ?

— Ah ! oui, fit-elle, je ne t’ai pas encore remercié pour lui.

Elle me tendit ses lèvres ; et ses prunelles élargies se voilèrent comme d’une brume de songe sous les paupières qui battaient.


◄   Chapitre IV Chapitre VI   ►