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panche sans bruit, toutes les chances sont pour qu'il revienne à la vie \

(Naïc an Ené, du village de Saint-Jean, en Spézet.)

1. Pour savoir si une maladie doit être mortelle, on met le malade entre deux trous ; l'un est le trou de vie, l'autre le trou de mort ; selon qu'il tourne son visage vers l'un ou vers l'autre, il se rétablira ou mourra (W. Gregor, Notes on the folklore of the North-East of Scotland, p. 205). Si le malade n'éternue pas, la maladie se termine par la mort (ibid., p. 204). Enfin, il suffit de fermer les yeux, d'aller au bout de la maison et alors seulement de regarder autour de soi, Si l'on voit des poules ou des canards avec la tète sous leur aile, le malade mourra avant trois jours (J.-G. Campbell, Superstitions of the Highlands and islands of Scotland, p. 261).

En Irlande, pour savoir si un malade doit se rétablir, on prend neuf pierres lisses dans un courant, on les jette par-dessus l'épaule droite, puis on les met dans un feu de tourbe et on les y laisse pendant une nuit. Si la maladie doit avoir une issue fatale, les pierres choquées l'une contre l'autre au matin rendront le son d'une cloche (lady Wilde, Ancient legends, p. 206).

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