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s’abattre : nos campagnards les appellent tous indistinctement, alouettes de mer. On en distingue huit ou neuf espèces ; elles nichent toutes ou à peu près, dans le nord du continent.



L’ALOUETTE PECTORALE.[1]
(Pectoral Sandpiper.)


Cette alouette a le bec d’un vert olive pâle, foncé vers l’extrémité. L’iris, couleur de noisette ; les pieds, d’un vert-jaune pâle ; les griffes, foncées. Le sommet de la tête, roussâtre-brun ; le centre de chaque plume, brun-noir ; une ligne pâle blanche part du bec et se termine derrière l’œil ; les lores, foncés ; les côtés de la tête, les parties antérieures et latérales du cou, avec une partie de la poitrine, d’un gris-brun clair, marqués de lignes brun foncé ; le menton et le reste des parties inférieures blancs. Les plumes sur les parties supérieures sont brun-noir, étoilées de rouge-brun ; celles sur les ailes, plus claires ; les primaires sont foncées ; les secondaires extérieures, nuancées de gris ; les intérieures, de la couleur des plumes du dos. Les pennes de la queue, d’un gris brun, légèrement marquées et terminées de blanc ; les deux pennes du milieu comme celles du dos.

Dimensions, 9 × 18 — Poids, 6 oz.



LE PELINDE CINCLE — BÉCASSEAU.[2]
(Red-backed Sandpiper.)


Cette alouette arrive au commencement de septembre et tourbillonne en grandes bandes sur nos

  1. Baird.
    Tringa pectoralis.Audubon.
  2. No. 530. — Tringa alpina. — Baird.
    Tringa alpina.Audubon.