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inférieure ; le front, la ligne au-dessus de l’œil et toutes les parties inférieures, d’un rouge fauve ; les côtés du cou, tirant sur le cendré ; une légère bande de brun foncé, se fait remarquer entre l’œil et le bec ; le sommet de la tête à partir du devant de l’œil en allant en arrière, noir, traversé par trois bandes étroites de brun blanchâtre ; les joues sont marquées d’une barre noire, variée de brun clair ; les franges du dos et des scapulaires d’un blanc bleuâtre pâle ; le dos et les scapulaires, d’un noir foncé, chaque plume marbrée de brun clair et de rouille clair, avec de nombreuses lignes noires traversant en zigzags les parties plus claires.

Les jeunes d’un brun foncé ; la queue noire, chaque plume frangée à l’extérieur avec de petites taches d’un brun pâle, mêlé de blanc et de jaune ; la doublure de l’aile est couleur de rouille clair ; les pieds et les jambes, rouge pâle, couleur de chair ; l’œil, noir et plein, placé bien haut sur le derrière de la tête ; poids, cinq onces et demie, quelquefois six onces.

Longueur totale, 11 pouces ; envergure, 16 pouces.



LA BÉCASSINE.[1]
(Wilson’s Snipe.)


La Bécassine, si hautement prisée des chasseurs et des bons vivants est très abondante en cette province pendant les mois d’août, de septembre et même en octobre. On cite des endroits des Bécassines ont été vues à l’ouest de la province, aussi tard que le commencement de janvier, mais c’était là des cas isolés.

Cet oiseau niche en Canada, dans les endroits marécageux sur les hauteurs où il n’est pas exposé à être molesté par l’homme : un trou dans la mousse,

  1. No. 523. — Gallinago Wilsonii. — Baird.
    Scolopax Wilsonii.Audubon.