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versées de gris et de noir sur un fond brun ; les pennes de la queue et les plumes qui la recouvrent en dessus, coupées en travers de petites zones noires et grises ; la gorge et le milieu du ventre gris ; le dessous du corps de la même teinte, avec des lignes transversales d’un brun noirâtre ; les couvertures inférieures de la queue d’un gris blanc, rayé irrégulièrement de noir ; les pieds de couleur de corne. Longueur totale, 4 , envergure, 5 .

La femelle ne diffère du mâle qu’en ce que ses couleurs sont plus ternes et que sa queue est moins longue ; les jeunes leur ressemblent.



LE TROGLODYTE D’HIVER.[1]
(Winter Wren.)


Cet intéressant voyageur séjourne au milieu de nous en octobre et hiverne même dans l’ouest de la province. Il ressemble plus par sa taille, son chant et sa livrée au Troglodyte européen, qu’aucune autre espèce que nous ayons. Il recherche les rives des ruisseaux, les vieilles racines, les broussailles et les joncs, dans les endroits marécageux ; il voltigera même autour de la demeure du fermier, s’aventurera dans les crevasses de la pile de fagots ; à ses allures peu s’en faut qu’on ne le prenne pour une souris. La queue presque perpendiculaire, perché sur un point élevé, il chantera avec beaucoup de vivacité. On le voit dans les cours et les jardins avoisinant les villes. Il faut bien se garder de le confondre avec le Troglodyte des roseaux, décrit par Vieillot, dont les habitudes sont tout-à-fait différentes. Wilson paraît croire que le Troglodyte d’hiver va couver encore plus au nord que la Baie d’Hudson.

Le mâle a les couvertures supérieures d’un brun foncé, croisées de noir à l’exception du haut de la tête

  1. No. 273. — Troglodytes hyemalis. — Baird.
    Troglodytes hyemalis.Audubon.