un ermite, d’où lui vient son nom. Elle a le bec, la tête, toutes les parties supérieures et les flancs brun-olive clair ; cette couleur, mais moins foncée, borde en dehors les pennes primaires des ailes et forme des taches encore plus claires à l’extrémité des grandes couvertures ; la gorge, le devant du cou, la poitrine et le haut du ventre sont mouchetés de noirâtre sur un fond blanc ; les pieds sont bruns ; la queue légèrement fourchue ; le bec noir en dessus et à la pointe, blanc en dessous ; l’iris noir. La femelle diffère peu du mâle ; sa livrée est plus foncée.
Mâle, 7 × 10 .
LA GRIVE DE SWAINSON.
(Olive-backed Thrush.)
Cet oiseau a été mentionné par Buffon sous le nom de Grivette ; Vieillot l’a prise par erreur pour la Grive Solitaire, telle que décrite par Baird : autre preuve de la confusion qui a longtemps régné en Amérique, relativement aux Grives. Sa taille est moins forte que celle des autres, ce qui probablement engagea Linnée à la nommer Turdus Minor. Nous en avons vu une tuée dans les environs de Québec, mais cet oiseau est fort rare ici.
« Elle porte un manteau olivâtre avec une teinte verdâtre ; la poitrine, le cou et le menton d’un jaune-brun pâle ; le dessous du corps blanc ; les côtés nuancés d’olive brunâtre. Les côtés du cou et le devant de la poitrine sont ornés de taches d’un brun prononcé plus foncé que le dos ; le reste de la poitrine porte des taches olivâtres moins distinctes. Le tibia est d’un brun jaunâtre ; un grand cercle entoure l’œil. Les lores et les côtés de la tête sont nuancés d’un rouge jaunâtre.
« Longueur totale, 7 ; longueur de l’aile, 4.15 ; de la queue, 3.10 ; des tarses, 1.10. » — (Baird.)
Ce qui surtout distingue cette Grive des autres