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FABLE IV

LES DEUX CHIENS

 Deux chiens aux pieds du même maître
 Coulaient paisiblement leurs jours :
 Tous deux ne paraissaient connaître
 Que les plaisirs et les amours.
On les voyait courir au milieu de la plaine
 À perdre haleine ;
 Fatigués d’aboyer,
Ils s’en venaient dormir tous les deux au foyer
 Sous le même rayon de flamme,