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FABLE III
SI J’ÉTAIS LE MAÎTRE
— Moi, si j’étais le maître,
Disait, à Mathurin, Gros-Jean le beau censeur,
Je n’aurais que douceur
Pour tout ce que je ferais naître.
Et d’abord dans l’ordre moral,
Pour être explicite,
Tout serait licite,
On ne connaîtrait pas le mal ;
Dans le monde physique