Page:LeMay - Fables canadiennes, 1882.djvu/221

Cette page a été validée par deux contributeurs.
219
livre quatrième

 
 Plus tard le grain, sorti du germe.
Comme une nappe d’or s’étendit sur la ferme,
 Et nul n’aurait pu deviner
Que les oiseaux là-même étaient venus glaner.
Mais, un jour de l’été, les insectes nuisibles
 Mordirent les tiges sensibles,
Et les riches épis, sur le point de mûrir,
 Allaient mourir,
 Quand les moineaux de la vallée,
 Prenant ensemble leur volée,
 Vinrent s’abattre sur les champs
 Et dévorer les insectes méchants.


Non, le bien que vous faites
 Ne sera point perdu ;
Mais ne laissez jamais vos âmes inquiètes
 Chercher comment il vous sera rendu.